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Des nouvelles du Rio Dulce au Guatemala où je tempère mes humeurs de voyage….depuis et pour trois mois encore.
Du point de vue tourisme c’est moyen pour l’instant. On ne peux pas tout faire en même temps.
Cuba fut une bonne étape mais il faudrait que j’y retourne pour la visiter plus amplement. Les langoustes n’étaient pas au rendez vous à chaque mouillage.
Cependant le fusil a donné quelques bonnes écuelles de poisson! Mes 1.10 m de tirant d’eau m’ont permit de naviguer un peu partout. j’étais seul sur pratiquement tous les mouillages dans les jardins de la Reine ou sur la côte sud Est.

Côté bateau ça bricole mais les choses avancent toouuuut doucement vous vous en doutez. Je suis au mouillage devant le village de Rio Dulce ( Dit Fronteras). Mon éolienne est révisée mais avec des circlips trop petits. Ils viendront dans les poches des amis de retour de métropole. Beau drapeau (de l’éolienne) Bleu Blanc Rouge permanent, extrémité des pales matérialisée par un peu de couleur pour être visualisées en rotation, enfin c’est Bô comme un avion!
Le groupe électrogène attend ses dernières pièces, et moi aussi…Le dessalinisateur attend sa membrane, j’ai la mienne en permanence sur moi!

La bouffe, je la fais moi même ça vaut mieux car les échoppes (Comedor) Mayas et Quecxi ne sont pas des championnes de la légèreté. Sauf chez eux où ils mangent du maïs…et du maïs! Le coût de la vie est bas. Les poissons du Rio sont excellents, on les achètent car les pêcheurs les attrapent bien mieux que nous, souvent à l’épervier. La visibilité au mouillage ne dépasse pas la pointe du fusil. Sinon c’est polio, cochon et bœuf coupés à la hache…non dans LE  »supermarché » il est découpé proprement. Je fais même les farcis avec de la chair de porc hachée. Les légumes sont abondants et les radis géants, les patates à volonté mais ne se conservant pas, céleri, poivrons, concombres, courgettes, avocats (excellents), choux blancs, choux fleurs, oignons jaunes, rouges, blancs, magnoc, patates douces, etc. Les fruits du cru, fraises, poires, pastèques, melons, lichees, plus quelques Kiwis Néozélandais et oranges venus d’Espagne comme « l’huile espagnole »…je veux dire d’olive. L’ail est Chinois comme dans toute la Caraïbe!

La lessive se fait dans le rio car l’eau y est suffisamment « propre » pour cela. Quand à l’eau du bord…Elle vient régulièrement du ciel.

Il y a une EEEEnorme communauté de Texans et quelques autres américains qui ont élu « viellerie » (Comprenez domicile) ici sur le Rio. Certains sont sur des bateaux d’autres sur des  »épaves » et pas mal à terre dans des maisons en bois façon locale. Je ne pense pas qu’ils traitent leur arthrose vu l’humidité (65 à 90 pour cent), cependant le gros de la journée est souvent très chaud et « plombant » au point d’ailleurs d’interrompre l’activité. C’est alors l’heure des palabres incompréhensibles autour d’une bière (ou plusieurs) à l’ombre des toitures de palmes des marinas et les bricoleurs que nous sommes de se « reposer » également, bière ou pas! Ces gens s’arrangent pour être incompréhensible, le texan devrait être classé langue à part!
Les Français sont actuellement en métropole… ils reviennent à la période de navigation décembre janvier mis à part quelques « charters » qui préparent la saison à venir et ceux qui travaillent dur à la remise en état de leur embarcation. Le coût de la main d’œuvre est abordable ici.

Et moi je coule des jours heureux!!!!

à plus et bon vent à ceux qui naviguent.

Départ pour la Dominique, vais y passer un mois…Vous raconterai!
Pensez à jeter un Oeuil à la galerie régulièrement.

Bonjour,

Je viens de recevoir mes papiers…des impôts, je ne veux pas le faire je ne suis pas sur terre pour alimenter les riches gens….
Ben voilà y’a plus qu’à déclarer pour prouver au fisc que l’on est toujours vivant!
Je vais voir le percepteur….à la marina devant un bon café.

Période de pluies abondantes avec récupération dans le réservoir…et le rinçage des fonds du bateau.
Evidement déménagement de tout le bateau d’un côté puis de l’autre pour  »sauver les conserves » et laisser les planchers ouverts!
Donc ce sera moins salé dans les fonds. Il faudrait le faire plus souvent compte tenu de petites entrées d’eau à la mer.
C’est que la moindre goute d’eau de mer laisse 0.35 ppm de sel derrière elle en séchant ET ça fait beaucoup.
C’est toujours le fait de ne pas accéder visuellement à certaines parties cachées des fonds qui reste le souci car la  »gangrène » guette.
Changé l’enrouleur de génois, réglé le gréement complet comme un grand. J’attends la décision de  »Vigouroux France » pour remplacer (?) la chaîne neuve dé-galvanisée.

Le soleil est revenu ce matin et le vent sèche le bateau. Les pluies ont lessivé les cordages extérieurs ainsi que le pont qui est bien propre. Ce n’est pas le cas lorsque l’on est sous le vent d’une ile.
Il fait 30 dans le bateau à 10 heures locales, bien ventilé par 16 Kts de vent, 1014 mb. Un temps de rêve quoi! Mais l’eau pas très claire à cause des ravinages de terrain arrivés par le torrent voisin.
Grosso modo je bosse depuis que je suis rentré de métropole. Vivement la prochaine vie sur Mars mais les Vaisseaux Spatiaux demandent aussi beaucoup d’attention.
Existera-t-il un  »âne Spatial »? (Je ne parle pas de BMW antédiluvienne; ça c’est pour Lolo).
Je suis impatient de bouger un peu vers le nord des Caraïbes pour dégourdir le marin et le bateau, même si l’eau est chaude et le soleil bien agréable.
Il manque la chasse sous marine, les » petits » poissons et les mouillages tranquilles car nous somme près de 1800 bateau dans ce  »Cul de sac du Marin » en Martinique.
Bon il y a du fromage et du saucisson mais beaucoup de  »CORNICHONS » sur les bateaux qui ont oublié comment on dit bonjour.

Joyeux printemps à tous.

Il fait toujours beau et chaud…Le bain 4 fois par jour dans de l’eau à 29 °C. Le soir  »la planche » dans l’eau sous les étoiles!!!!!
Je fini de reconditionner mes deux gros winchs; gros boulot (Ils s’étaient  »un peu » cassés).
évidement démonté le vaigrage de la cabine arrière pour accès aux écrous!

Entre deux balades -baignades à travers l’ile, un petit coup de main à la peinture du  »Carbet » d’un ami (Maison traditionnelle Martiniquaise).

Le pain est bon et internet à la boulangerie à Fort de France. Pas très pratique. Rien à partir du bateau.

Prochaine étape Le Marin dans le sud, puis remontée lente vers les Vierges Anglo-saxonnes en repassant devant marie Galante en Guadeloupe,
Antigue Barbuda…..

Gaara

Goyave, Guadeloupe le 16 février 2013

Et me voici de retour aux Antilles après un séjour en métropole auprès de la famille…et des docteurs!

Je fais moi même un peu le docteur pour GAARA qui demande des soins jaloux régulièrement.

Malheureusement la sécu ne rembourse pas pour le bateau, et pourtant c’est de santé…publique!

Le périple continue par la Martinique et les iles Vierges Anglaises les mois prochains.

Bon vent à tous.

L’intermède travaux terminé, une petite nav vers la Guadeloupe s’impose afin d’y prendre un envol pour le pays des Gaulois!
J’espère ne pas patauger dans la neige à Marseille!

Il y a plus confortable que de s’activer sous 31 ° C et 100 % d’humidité dans la cabine exigüe avec un ventilateur qui vous rafraîchi de son air à 40 °C.
VIVE LA LIBERTE…ET LA RETRAITE!

Bonjour tout le monde !

Bienvenue sur le site de GAARA et de son équipage…

Le 04 08 2012,

Désolé pour le « trou » d’information depuis la traversée de l’Atlantique.

Court séjour à « Salvador de Bahia » et dans la »baie de tous les saints » à « Itaparica » où j’ai dû patienter un mois avant de recouvrer mes moyens de payement via l’ambassade de France  avec une nouvelle carte bancaire. Balade sur le « Paraguaçu » en eau douce, au nord ouest de la baie. Puis remontée en deux étapes avec arrêt d’une semaine à « Jacaré » en eau douce pour changer la faune sous la carène. La Guyane Française pour réactiver une carte bleue dans une agence du… Crédit agricole (LA belle affaire!). Ici séjour d’une semaine et pollution du réservoir de carburant principal par les bactéries. Le temps de faire une rencontre sympa avec un commerçant, goûter la soupe guyanaise et départ pour « Tobago ». Cinq jours  par petit temps et mer croisée. Peu de bateaux rencontrés et quelques plateformes pétrolières. La remontée s’effectuant à la limite externe du plateau continental. Agréable navigation somme toute.

Quatre étapes mouillages autour de « Tobago » en commençant par « Tyrrel’s bay » à « l’Anse Bateau » puis « Charloteville », « Plymouth » et « Scarborough » pour finir et faire les formalités de sortie de l’île. Une bien charmante étape et une île à découvrir par son côté préservé. Une nuit dehors et me voici à « Trinidad » la consoeur maîtresse-île de cette république de deux terres face au Vénézuela et à quelque encablures. Plus de chasse plus de bains, c’est au milieu des cargos et autre unités de pêche dans une eau souvent inavouable que nous dandinons tous au gré et surtout « mal-gré » des caprices des courants de marée qui font effectuer de bien curieuses d’arabesques à nos minces coquilles flottantes. Voici le temps des ondes tropicales se succédant à peu de jours d’intervalles. Arrosés régulièrement les ponts et gréements retrouvent une couleur d’origine…La moisissure, sournoise fraie sont chemin sous les coussins et dans les penderies emplies de linge gourmand en humidité ou de combinaison de plongée en néoprène mais cependant moins qu’en Guyane. Voici aussi les petites araignées frêles mais actives à la « pêche » aux insectes, tant mieux et merci même si leur toile chatouille un peu au passage. Nous sommes en Août et je suis au mouillage devant l’alignement de chantiers de la baie de Chaguaramas  depuis un mois environ. Le choix de celui ci n’est pas figé compte tenu des tarifs en inflation depuis quelques années. Les anciens en attesteront! Il est même question que je me porte sur la côte  du Venezuela au fond du golf de « Cariaco » vers la « Marina Medregal ». Cependant la nécessité de tout faire en « cash » pose des problèmes de sécurité sur la route aller et le risque de se faire dépouiller de cette somme au passage serait pour le moins préjudiciable au projet!

En attendant c’est la course aux pièces et produits divers (en été), saison humide, entre deux rasades de goutes, visites trop nombreuses et réitérées aux mêmes fournisseurs jamais, semble-t-il, pressés de vendre leur même camelote, souvent assujettis  aux douanes et transitaires dès lors que les US sont fournisseurs. Et bonjour le coût!

J’en ai tout de même profité pour aller aider ces dames tortues Luth à pondre dans le sable blanc de leur plage préférée en compagnie d’autre badauds bipèdes. Puis tentative d’observation des singes hurleurs mais seuls les bambous nous ont tenus compagnie.

Une balade au lac d’asphalte naturel fût instructive. Il est exploité par pompage direct du produit en profondeur. C’est l’un des rares site naturel de cette type.

Trinidad le 23 Août 2012

Voilà, le choix est fait. Le bateau est « au sec » bien calé sur le chantier de « Coral Cove » à « Chaguaramas ». J’ai finalement opté pour cette solution somme toute la moins onéreuse pour le lieu . Nous venons d’avoir trois jours de répi quand à la pluie mais cette nuit le cyclone »Isaac » qui passait au nord a laissé traîner ses ailes et nous a gratifié d’une superbe et abondante douche ventée. Aussi ce matin le sol a du mal à absorber les flaques laissées.

La forêt est proche, le soir les oiseaux donnent concert avant l’endormissement. La route entre eux et nous laisse ses effluves d’échappement et le barouf des moteurs, dommage!

La coque du bateau est entièrement grattée jusqu’à l’os ou presque. Quelques retouches d’époxy pour attendre le sablage complet dans une paire d’années. Et les travaux continuent.

à bientôt.

 

Sur Skype:  « gaarama  »

Le mail :    guy.marquis@gmail.com

Quand on se met au repos sous la protection de la Bonne Mère...

Voici Gaara :

Au ponton à Martigues France